Mardi 11 avril au matin, site campus Schuman entièrement fermé et interdit d’accès aux étudiant.es comme aux personnels après le blocage du bâtiment Egger par les étudiant.es.
Une intervention policière est à craindre. Motif ? Il y aurait eu cette nuit des étudiant.es cagoulé.es et armé.es. Les étudiant.es nient le armes, et reconnaissent sans la cautionner la présence de deux individus cagoulés non identifiés. Ils ont appelés aujourd’hui à ne jamais utiliser de cagoule, ce qui n’a posé aucun problème.
AG surréaliste à midi : des étudiant.es dedans, des étudiant.es dehors… (et plusieurs collègues du comité de lutte aussi, de l’autre côté des grilles, qui n’avaient pas trouvé de moyen pour entrer).
L’AG s’est déroulée dans le calme.
Un communiqué a été envoyé à la présidence d’AMU et à la direction de l’UFR ALLSH, signé par l’intersyndicale, à l’exception de l’UNSA et de l’UNEF.
Ce soir, le président Berton est venu sur le site Schuman parler avec les étudiant.es. Il est apparu que beaucoup de rumeurs avaient circulé sur des violences qui n’ont en fait pas été commises. La situation reste cependant tendue sur la nature de l’action que les étudiant.es veulent suivre (occupation et/ou blocage). En attendant, les étudiant.es restent sur le site, lequel sera toujours fermé demain matin, et les cours annulés demain, jeudi et vendredi (sans passage au distanciel).
Fraternellement,
Isabelle, Ghislaine, Mohamed
COMMUNIQUE DU 11 AVRIL 2023
Monsieur le Président,
Monsieur le Doyen,
Chères et chers collègues,
Suite au blocage du bâtiment Egger par les étudiant.es au matin du 11 avril, et à un incident ayant impliqué deux personnes cagoulées non identifiées, la direction de l’UFR a fait le choix de fermer complètement le site, y compris des bâtiments n’appartenant pas a l’UFR ALLSH, en interdisant l’accès aux étudiant.es et aux personnels. La tension et la peur montent inutilement face à un mouvement jusqu’ici totalement pacifique. L’AG étudiant.es se déroule à cette heure très calmement avec des étudiant.es massées sur le trottoir et bien sûr diminuée par les messages de fermeture du campus.
La section ALLSH dénonce cette fermeture du site et prône le dialogue avec les étudiant.es. Elle rappelle que les cours en distanciel ont déjà été interdits lors de recours dans d’autres universités. Elle exige que ni la gouvernance n’envoie en aucun cas la police. Ce serait une provocation inutile et grave.
SNESup-FSU ALLSH AMU 
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